Formations : l’édition 2025 des Assises internationales des jeunes professionnels financiers et comptables mise sur les défis de l'intelligence artificielle.

La troisième édition des Assises internationales des jeunes professionnels financiers et comptables (FIJEPFIC) s’est déroulée à  Abidjan, dans la commune de Cocody, le samedi 24 mai 2025. Placée sous le thème « Investissement dans la formation et croissance économique », cet évènement a rassemblé des experts, jeunes professionnels, formateurs et décideurs venus de plusieurs pays d’Afrique et d’ailleurs, dans un contexte marqué par la montée en puissance de l’intelligence artificielle (IA) à travers des métiers de la finance et de la comptabilité.

Tenu dans l’amphithéâtre du Centre national des matériels scientifiques à Cocody, ces assises ont été un cadre de réflexion stratégique sur le rôle crucial de la formation dans le renforcement des compétences des jeunes professionnels. Des questions comme « comment préparer la relève à l’impact croissant de l’IA sur les métiers traditionnels de la finance et de la comptabilité ? » ont été débattues par des experts de haut niveau.

Les experts ont mis en lumière une réalité incontournable : les technologies d’IA, capables d’automatiser les tâches comptables, de produire des analyses prédictives et de détecter des conformités en temps réel, rénovent profondément les pratiques du secteur. 

Si cette progression déploie des perspectives inédites en matière d’efficacité, elle représente également un challenge pour les jeunes professionnels dont les atouts doivent évoluer rapidement.

« L’intelligence artificielle ne doit pas être perçue comme une menace, mais comme une opportunité de monter en compétences », a indiqué Mébeti Dosso, directeur général du Vitib parrain de ces assises. 

« Cela exige un investissement massif dans des formations adaptées, ancrées dans la réalité technologique actuelle et à venir », a-t-il dit.

Les travaux ont notamment évoqué que l’investissement dans la formation des jeunes professionnels n’est pas seulement un enjeu individuel, mais un levier de développement économique. Un personnel financier bien formé, apte à utiliser les technologies avancées, participe à une meilleure gouvernance, à une allocation plus efficiente des ressources infinies, à une croissance plus soutenue, a ajouté monsieur Coulibaly Lassina, secrétaire général de la FIJEPFIC. 

Il faut noter que des consignes ont été formulées à l’issue des assises, parmi lesquelles le renforcement des partenariats entre les institutions de formation et les entreprises, l’intégration des modules sur l’IA et les technologies émergentes dans les curricula, et la création de pôles d’excellence régionaux en formation financière.

 Aissatou Diallo