Santé / Atelier de formations sur les cinq cancers les plus fréquents en Côte d’Ivoire.

Cet atelier de formation est organisé par le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle (MSHPCMU) et le programme national de lutte contre le cancer (PNLCA) en collaboration avec les laboratoires Roche.

Pendant cet atelier de formation, plusieurs oncologues ont sensibilisé les hommes de médias en parlant des facteurs de risques du cancer, de la conduite à tenir lorsqu’on est victime et des moyens de traitements.

Le docteur Sangaré A. Hassan a notamment sensibilisé sur le cancer de la prostate qui est le premier cancer en Côte d’Ivoire. Il a donné les facteurs à risques qui sont l’âge qui est supérieur à 50 ans, la race noire qui fait plus le cancer de la prostate, l’accès à la consommation de la viande animale qui est concentrée de graisse, d’alcool, la drogue, l’alimentation sucrée ou trop grasse. Pour ne citer que cela.

L’oncologue a évoqué les premiers signes de la maladie, qui sont le besoin d’uriner, avoir du sang dans le sperme ou dans les urines, la rétention de l’urine, etc.

Pour les méthodes de dépistage et de diagnostic, l’expert en cancérologie a fait savoir qu’il existe la touche rectale, le dosage du PSA et la biopsie prostatique.

Le docteur a notamment donné les mesures de prévention, qui sont la pratique du sport, avoir une alimentation équilibrée, la consommation de thé vert sans sucre. Le docteur Sangaré a notamment informé l’assemblée que le cancer de la prostate n’entraine pas forcement l’impuissance.

La sensibilisation sur le cancer du col de l’utérus a été faite par le docteur Biley, qui a souligné les facteurs de risques qui sont l’activité sexuelle précoce, le tabagisme, l’immunité affaiblie, pour ne parler que de cela. L’oncologue a notamment évoqué les symptômes, qui sont les douleurs pendant les rapports sexuels, des saignements vaginaux anormaux entre les règles, des pertes vaginales (odeurs). Parlant de la prévention, le spécialiste a évoqué la vaccination HPV, le dépistage régulier, l'hygiène sexuelle, sans oublier les options de traitements qui sont la chirurgie, la radiothérapie.

Madame Agnes Kraidy, journaliste-auteure, a distillé des méthodes de production sur la prévention du cancer aux acteurs de médias, « produire du contenu sur le cancer ».

La journaliste a tenu à informer les acteurs des médias présents à cet atelier qu’à travers l’information, on peut guérir et sauver des vies. Agnes Kraidy a souligné que la mission du journaliste est d’informer et de sensibiliser sur le cancer, donc elle a énuméré les devoirs du journaliste qui sont (informer, le respect du lecteur, l’intérêt public, le droit de savoir). Donc, Sa Majesté a fait savoir que 40 pour cent des cancers sont évitables si le journaliste fait la sensibilisation. D’ailleurs, elle a mis un outil de travail à la disposition des journalistes qui est le calendrier des différents cancers dans l’année. Sur ce calendrier, chaque mois est dédié à la sensibilisation d’un cancer.

Madame Agnes Kraidy a énuméré des stratégies à mettre en pratique pour cette sensibilisation contre le cancer, notamment les genres à utiliser par le journaliste, notamment le témoignage, le portrait, l’interview et les dossiers.

Il faut noter qu’il existe des centres d’oncologie à travers la ville d’Abidjan (centre national d'oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara [CNRAO], institut européen de cancérologie, qui est le premier centre privé de cancérologie de Côte d'Ivoire, centre d'oncologie médicale et de radiothérapie d'Abidjan et de Bouaké) pour ne parler que de ceux-là.